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Les Catholiques et l'école : (1902 - 1914)

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  • "CATHOLICS AND SCHOOL (1902-1914)"

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  • "THROUGH THIS THESIS WE AIM AT PLACING THE SCHOOL PROBLEM AMONG THE RELIGIOUS QUESTIONS OF THE PERIOD. BETWEEN STRICT CATHOLICISM AND LIBERAL CATHOLICISM A THIRD WAY IS SEARCHED: THAT OF THE SILLON, OF THE A.C.J.F. AND ALSO THAT OF CATHOLIC SCHOOL. THE SUPPRESSION OF PRIMARY CONGREGANIST TEACHING IN 1902-1904 GIVES RISE TO SCHOOL ASSOCIATIONS WITH WELL-MARKED TENDENCIES. THE LYONESE MOVEMENT OF M. BORNET IS DEMOCRATIC. THE LEAGUE OF THE LIBERTY OF TEACHING IS LIBERAL. THE SOCIETY FOR EDUCATION IS PARTICULARLY UNCOMPROMISSING. THE FRENCH EPISCOPATE FIRST TRIES NOT TO ENTER THE SCHOOL DEBATE. THEY ADOPT A DEFINITIVE POSITION ONLY AFTER THE SEPARATION IN TWO COLLECTIVE LETTERS IN 1908 AND 1909 WHICH CONDEMN NEUTRAL SCHOOL. THE EPISCOPATE ACTION AGAINST UNDENOMINATIONAL SCHOOL IS SUPPORTED BY THE ASSOCIATIONS OF PATER FAMILIAS. THEY CAN BE CLASSIFIED IN THREE RIVAL BRANCHES. THE ASSOCIATIONS WHICH ARE SUPPORTED BY THE SOCIETY FOR EDUCATION ARE STRICT AND CLERICAL THOSE OF ST RAMBERT EN BUGEY ARE MANAGED BY LAYMEN; THOSE OF GURNAUD TRY TO COME TO AN UNDERSTANDING WITH SCHOOL WITHOUT GOD. THE SCHOOLMASTERS AND SCHOOL MISTRESSES HAVE JOINED IN SYNDICATES WHICH REFLECT THREE TENDENCIES TOO: THE ONES ARE ONLY PIOUS ASSOCIATIONS, THE OTHERS ARE CATHOLIC SYNDICATES. A THIRD CATEGORY IS LIBERAL. FINALLY BETWEEN 1910 AND 1914, THE CLERGY URGED BY ROME AND SUPPORTED BY STRICT MILIEUX SUCCEED IN CONTROLLING ALL THE ORGANIZATIONS THAT ARE CONCERNED WITH SCHOOL. IT IS THE TRIUMPH OF A STRICT AND CLERICAL CONCEPTION OF PRIVATE EDUCATION AND THE REFUSAL OF A NEUTRAL SCHOOL. THE DEMOCRATIC AND LIBERAL TENDENCIES ARE SUBDUES, ANYWAY WITHOUT BEING ERADICATED. THE CATHOLIC SCHOOL THEN ASSUMES A RATHER MONOLITHIC ASPECT. THE OFFICIAL POSITION OF THE CATHOLIC CHURCH ABOUT UNDENOMINATIONAL SCHOOL IS FIXED FOR A LONG TIME."
  • "Par cette thèse nous avons l'ambition de situer le probleme scolaire au sein des questions religieuses du temps. Entre catholicisme intransigeant et catholicisme libéral se cherche une troisième voie: celle du sillon, de l'A.C.J.F. ; celle aussi de l'école catholique. La suppression de l'enseignement primaire congréganiste en 1902-1904 suscite des associations scolaires aux tendances tranchées.Lle mouvement lyonnais de M .Bornet est démocrate. La ligue de la liberté de l'enseignement est libérale. La société d'éducation affirme une grande intransigeance. l'episcopat francais evite d'abord de s'engager dans le debat scolaire. il ne prend nettement position qu'apres la séparation par deux lettres collectives en 1908 et 1909 qui condamnent l'école neutre. L'action épiscopale contre l'école laïque est secondée par des associations de pères de famille. Celles-ci se regroupent en trois branches rivales. Les associations patronées par la société d'éducation sont intransigeantes et cléricales ; celles de St Rambert en Bugey sont dirigées par des laïcs ; celles de Gurnaud cherchent l'entente avec l'ecole laïque. Les instituteurs et institutrices se sont groupés en syndicats qui, eux aussi, reflètent trois tendances : les uns ne sont que de pieuses associations, d'autres des syndicats catholiques. une troisième catégorie est liberale. Finalement, entre 1910 et 1914, le clergé, poussé par Rome, secondé par les milieux catholiques intransigeants réussit à grouper sous sa coupe toutes les organisations qui s'occupent de l'école. C'est le triomphe d'une conception intransigeante et cléricale de l'école libre et le refus de l'école neutre.Lles tendances d"mocrate et lib"rale sont soumises, sans toutefois être extirpées. L'école catholique prend alors une image de marque passablement monolithique. La position officielle de l'église catholique sur l'ecole laïque est fixée pour longtemps."
  • "Through this thesis we aim at placing the school problem among the religious questions of the period. Between strict catholicism and liberal catholicism a third way is searched : that of the sillon, of the A.C.J.F. and also that of catholic school. The suppression of primary congreganist teaching in 1902-1904 gives rise to school associations with well-marked tendencies. The lyonese movement of M. Bornet is democratic. The league of the liberty of teaching is liberal. The society for education is particularly uncompromissing. The french episcopate first tries not to enter the school debate. They adopt a definitive position only after the separation in two collective letters in 1908 and 1909 which condemn neutral school. The episcopate action against undenominational school is supported by the associations of pater familias. They can be classified in three rival branches. The associations which are supported by the society for education are strict and clerical those of St Rambert en Bugey are managed by laymen ; those of Gurnaud try to come to an understanding with school without god. the schoolmasters and school mistresses have joined in syndicates which reflect three tendencies too: the ones are only pious associations, the others are catholic syndicates. A third category is liberal. Finally between 1910 and 1914, the clergy urged by Rome and supported by strict milieux succeed in controlling all the organizations that are concerned with school. It is the triumph of a strict and clerical conception of private education and the refusal of a neutral school. The democratic and liberal tendencies are subdues, anyway without being eradicated. The catholic school then assumes a rather monolithic aspect. The official position of the catholic church about undenominational school is fixed for a long time."
  • "PAR CETTE THESE NOUS AVONS L'AMBITION DE SITUER LE PROBLEME SCOLAIRE AU SEIN DES QUESTIONS RELIGIEUSES DU TEMPS. ENTRE CATHOLICISME INTRANSIGEANT ET CATHO LICISME LIBERAL SE CHERCHE UNE TROISIEME VOIE: CELLE DU SILLON, DE L'A.C.J.F.; CELLE AUSSI DE L'ECOLE CATHOLIQUE. LA SUPPRESSION DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE CONGREGANISTE EN 1902-1904 SUSCITE DES ASSOCIATIONS SCOLAIRES AUX TENDANCES TRANCHEES. LE MOUVEMENT LYONNAIS DE M.BORNET EST DEMOCRATE. LA LIGUE DE LA LIBERTE DE L'ENSEIGNEMENT EST LIBERALE. LA SOCIETE D'EDUCATION AFFIRME UNE GRANDE INTRANSIGEANCE. L'EPISCOPAT FRANCAIS EVITE D'ABORD DE S'ENGAGER DANS LE DEBAT SCOLAIRE. IL NE PREND NETTEMENT POSITION QU'APRES LA SEPARATION PAR DEUX LETTRES COLLECTIVES EN 1908 ET 1909 QUI CONDAMNENT L'ECOLE NEUTRE. L'ACTION EPISCOPALE CONTRE L'ECOLE LAIQUE EST SECONDEE PAR DES ASSOCIATIONS DE PERES DE FAMILLE. CELLES-CI SE REGROUPENT EN TROIS BRANCHES RIVALES. LES ASSOCIATIONS PATRONNEES PAR LA SOCIETE D'EDUCATION SONT INTRANSIGEANTES ET CLERICALES; CELLES DE ST RAMBERT EN BUGEY SONT DIRIGEES PAR DES LAICS; CELLES DE GURNAUD CHERCHENT L'ENTENTE AVEC L'ECOLE LAIQUE. LES INSTITUTEURS ET INSTITUTRICES SE SONT GROUPES EN SYNDICATS QUI, EUX AUSSI, REFLETENT TROIS TENDANCES: LES UNS NE SONT QUE DE PIEUSES ASSOCIATIONS, D'AUTRES DES SYNDICATS CATHOLIQUES. UNE TROISIEME CATEGORIE EST LIBERALE. FINALEMENT, ENTRE 1910 ET 1914, LE CLERGE, POUSSE PAR ROME, SECONDE PAR LES MILIEUX CATHOLIQUES INTRANSIGEANTS REUSSIT A GROUPER SOUS SA COUPE TOUTES LES ORGANISATIONS QUI S'OCCUPENT DE L'ECOLE. C'EST LE TRIOMPHE D'UNE CONCEPTION INTRANSIGEANTE ET CLERICALE DE L'ECOLE LIBRE ET LE REFUS DE L'ECOLE NEUTRE. LES TENDANCES DEMOCRATE ET LIBERALE SONT SOUMISES, SANS TOUTEFOIS ETRE EXTIRPEES. L'ECOLE CATHOLIQUE PREND ALORS UNE IMAGE DE MARQUE PASSABLEMENT MONOLITHIQUE. LA POSITION OFFICIELLE DE L'EGLISE CATHOLIQUE SUR L'ECOLE LAIQUE EST FIXEE POUR LONGTEMPS."
  • "Par cette thèse nous avons l'ambition de situer le problème scolaire au sein des questions religieuses du temps. Entre catholicisme intransigeant et catholicisme libéral se cherche une troisième voie: celle du sillon, de l'A.C.J.F. ; celle aussi de l'école catholique. La suppression de l'enseignement primaire congréganiste en 1902-1904 suscite des associations scolaires aux tendances tranchées. Le mouvement lyonnais de M. Bornet est démocrate. La ligue de la liberté de l'enseignement est libérale. La société d'éducation affirme une grande intransigeance. L'épiscopat francais évite d'abord de s'engager dans le débat scolaire. Il ne prend nettement position qu'après la séparation par deux lettres collectives en 1908 et 1909 qui condamnent l'école neutre. L'action épiscopale contre l'école laïque est secondée par des associations de pères de famille. Celles-ci se regroupent en trois branches rivales. Les associations patronées par la société d'éducation sont intransigeantes et cléricales ; celles de St Rambert en Bugey sont dirigées par des laïcs ; celles de Gurnaud cherchent l'entente avec l'école laïque. Les instituteurs et institutrices se sont groupés en syndicats qui, eux aussi, reflètent trois tendances : les uns ne sont que de pieuses associations, d'autres des syndicats catholiques, une troisième catégorie est libérale. Finalement, entre 1910 et 1914, le clergé, poussé par Rome, secondé par les milieux catholiques intransigeants réussit à grouper sous sa coupe toutes les organisations qui s'occupent de l'école. C'est le triomphe d'une conception intransigeante et cléricale de l'école libre et le refus de l'école neutre. Les tendances démocrate et libérale sont soumises, sans toutefois être extirpées. L'école catholique prend alors une image de marque passablement monolithique. La position officielle de l'église catholique sur l'école laïque est fixée pour longtemps."

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  • "Les Catholiques et l'école : (1902 - 1914)"
  • "Les Catholiques français et l'école : 1902-1914"
  • "Les catholiques français et l'école, 1902-1914"
  • "Les catholiques et l'école 1902-1914"
  • "Les Catholiques et l'école, 1902-1914"
  • "Les catholiques français et l'école : 1902-1914"
  • "Les Catholiques français et l'école 1902-1914"
  • "Les catholiques et l'école (1902-1914)"
  • "LES CATHOLIQUES ET L'ECOLE (1902-1914)"
  • "Les catholiques français et l' école : (1902-1914)"
  • "Les catholiques français et l'école : (1902-1914)"
  • "Les Catholiques et l'école : 1902-1914"
  • "Les catholiques français et l'école (1902-1914)"
  • "Les Catholiques français et l'école (1902-1914)"
  • "Les catholiques et l'école, 1902-1914"

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